Peintures et illustrations

Philippe DIEUDONNE Golbey France

vendredi 30 août 2019

crayon de papier sur Arches

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Un pompier qui "pète" le feu . Gouache/encre de chine sur papier

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Rocket 88

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Qu'importe la façon... pourvu qu'on ait l'adresse !

Je n'ai point vécu les affres du doute, ni la douleur de l'angoisse, pas plus que la peur du néant qui se réfléchit sur la virginale surface. Je n'ai pas non plus subi la torture des ruptures, ni connu l'errance dans les dédales de la contradiction.

Non, seule la vie, dans son inexorable cadence et son corollaire le grand usurier : j'ai nommé le Temps (malgré l'intérêt qu'on lui porte), me sussurrait depuis quelque temps qu'il ne me fallait pas céder aux doux chants des sirènes, sinon ce serait mon chant du signe.

Alors, j'ai repris crayons, pinceaux et couleurs, répondant, ainsi à l'irrépressible envie d'illustrer d'autre manière cette "poésie de la décomposition" qui altére les couleurs, qui abîme, qui oxyde, qui outrage, qui bossèle et déforme inexorablement jusqu'à l'oubli.

Je me délecte alors du métal rongé de rouille dont il me faut saisir toutes les subtilités de la dégradation, je tente de percer à jour les nuances de la pierre érodée et du bois insulté par les intempéries, je me remémore les outrages infligés aux objets délaissés dans la solitude et l'abandon.

Puisque tout est ruine et destruction, je me repais de ces moments de sérénité où le temps s'arrête sur l'esprit et la main. Quand, patiemment, je redonne vie à des souvenirs confus, je me noie dans des nostalgies surannées, lors je m'imprègne de ces décors déglingués, j'écoute ces petites choses marquées par l'implacable horloge, qui me rappellent à l'humilité face à la condition de passant.

Or, ai-je droit à un petit bout d'éternité ? En passant !

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